Conférenciers invités

Pr Julien POISSY

 

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Après une formation initiale en médecine interne/maladies infectieuses et tropicales/réanimation médicale, le Pr Poissy est actuellement professeur des universités/praticien hospitalier en médecine intensive-réanimation au CHU et à la faculté de médecine de Lille, où il exerce en tant que responsable de l'Unité fonctionnelle de réanimation. Ses activités cliniques et d’enseignement s'oriente également dans cette spécialité.

Ses activités de recherche portent sur les maladies infectieuses graves, à l’histoire desquelles il porte un vif intérêt, considérant que l’un des enjeux est de dépasser l’histoire des maladies et des micro-organismes, afin de développer une vision plus intégrative prenant en compte les considérations culturelles. 

Il est rattaché à l'équipe "Glycobiologie de pathogenèse fongique et applications cliniques" dirrigée par le Pr Boualem Sendid dans l'unité Inserm U1285, CNRS, UMR 8576-UGSF. Il est membre de la Société de réanimation de langue française (commission du congrès médical) et du Collège des enseignants de médecine intensive réanimation (commission de pédagogie).

Dr Aurélie MERLIN

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Aurélie Merlin est responsable de l’équipe parasitologie digestive au sein de l’unité Physiopathologie et épidémiologie des maladies équines (PhEED) du laboratoire de santé animale de l’Anses (site de Normandie). Elle coordonne également l’unité mixte technologique « Santé et Bien-être des équidés-Organisation et traçabilité de la filière équine » (SABOT) avec l’institut français du cheval et de l’équitation (IFCE).

 

Ses activités de recherche portent sur les trois principaux parasites digestifs des équidés (cyathostomes, Parascaris spp. et Anoplocephala spp.) et s’articulent autour de trois axes : i) mieux comprendre l’épidémiologie de ces parasites (prévalence, lésions causées, etc.), ii) évaluer et suivre le niveau d’efficacité des anthelminthiques et iii) développer de nouvelles stratégies de lutte.

 

Pr Malika SMAIL-TABBONE


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Malika SMAIL-TABBONE est professeure en informatique (section 27 du CNU) à l’Université de Lorraine, au sein de l’équipe Capsid du laboratoire LORIA. Depuis 2023, elle est responsable scientifique, côté français, d’un projet de coopération franco-brésilien soutenu par CAPES et COFECUB. Ce projet vise à identifier des molécules susceptibles d’inhiber la thiorédoxine réductase chez cinq espèces de champignons hautement pathogènes, une enzyme essentielle à leur croissance. Dans le cadre de collaborations antérieures, ses travaux ont contribué à la découverte de molécules candidates prometteuses contre la COVID-19, en combinant des techniques d’intelligence artificielle de dernière génération avec le docking moléculaire.
Ses recherches interdisciplinaires s’attachent à exploiter par des méthodes transparentes les relations omniprésentes dans les données et les connaissances biologiques ou biomédicales, afin de mieux comprendre et analyser les mécanismes biologiques complexes sous-jacents. Cette approche est au cœur de plusieurs projets ANR ou de Recherche Hospitalo-Universitaire auxquels elle a contribué, portant notamment sur l’intégration de données biomédicales complexes et le développement de méthodes d’apprentissage automatique (ML) pour l’extraction de connaissances à des fins d’aide à la décision.

 

Pr Mathieu GISSOT

 

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Mathieu Gissot est directeur de recherche au CNRS et travaille à l’Institut Pasteur de Lille au sein du Centre d’Infection et d’Immunité de Lille. Il a exploré pendant sa thèse la régulation de l’expression des gènes pendant le cycle érythrocytaire du parasite Plasmodium falciparum au sein du laboratoire du Dr. Mazier à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Il s’est ensuite intéressé aux modifications de la chromatine chez un autre parasite de la famille des Apicomplexes, Toxoplasma gondii, lors de son Post-doc dans le laboratoire du Dr. Kim à l’Albert Einstein College of Medicine (New-York, USA). Depuis son recrutement au CNRS, il étudie comment T. gondii régule les mécanismes moléculaires qui lui permettent de contrôler sa prolifération et sa différentiation, deux étapes cruciales de la pathogénèse de ce parasite chez l’homme. Récemment, il a exploré la capacité d’inhibiteurs des enzymes modifiant la chromatine à contrôler la croissance du parasite et les mécanismes moléculaires d’actions de ses molécules. En investissant dans la mise au point d’un nouveau modèle de différenciation des parasites, son groupe de recherche tente d’identifier de nouveaux composés capables d’éliminer les formes latentes du parasite qui persistent dans le cerveau des hôtes infectés et pour lesquelles il n’existe pas de traitement.

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